Le dérapage chez le masseur

Le dérapage chez le masseur

Un des fantasmes féminins résolument communs c’est bien la visite chez le kiné ou le masseur.

Le dérapage chez le masseur

Eh oui, la seule idée de se retrouver pratiquement nue sur une table, à la merci d’un individu plus ou moins connu, engendre des sensations qui ne laissent pas indifférente la femme dont le corps est ainsi offert. Et tout repose sur une relation de confiance entre l’exécutant et sa patiente, relation qui peut être empreinte d’inquiétude aussi bien que d’abandon absolu.

Émoustillée par l’aventure et tous ses possibles, la patiente se couche et attend avec fébrilité le premier contact des doigts ou de la paume de l’homme qui s’apprête à fouler chaque centimètre (autorisé) de son corps en péril. La chaleur de la main, la puissance du toucher font déjà naître une confusion d’émotions dans l’esprit avant de se répandre illico presto dans tous les membres. C’est souvent à ce moment que le délire de l’imagination se met en route, que la femme appréhende le moindre geste indécent tout en le souhaitant malgré la morale qui lui en sanctionne le plaisir. Elle se prend au jeu, les mains qui glissent sensuellement sur sa chair, contournant ses parties intimes tout en les frôlant avec impolitesse… Madame se raidit parfois, piqué au vif par une caresse qui la plonge dans l’ambiguïté des sens, puis se relâche, aidé par l’alibi qu’elle est sur cette table thérapeutique pour se relaxer et non se crisper. La belle affaire !

Entre culpabilité et désir, la patiente lutte, tantôt affolée par ses pulsions qui semblent prendre le contrôle de sa conscience, tantôt se ramenant à la raison par des images navrantes de moralité nécessaire.

Si par malchance le thérapeute est mignon, la pauvre patiente tombe facilement dans les affres du fantasme et tout ce qu’elle espère c’est que le geste déplacé, le toucher indécent surviennent le plus tôt possible afin de ne pas rater la moindre seconde de ce massage imprudent. Elle imagine déjà le masseur torse nu, se rapprocher de sa chair frémissante pour exécuter ses manœuvres, soudain plonger ses doigts dans la raie de ses fesses. Oh ! Et ce serait l’amorce d’un massage de choc, délicieusement intrusif, pendant lequel les mains du kiné s’immisceraient partout, sur ses seins, sur ses fesses, sur sa vulve, et que le clitoris deviendrait le sujet ultime de ce massage coquin qui finirait, bien sûr, avec la langue !

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