10) Kama Brouette…
Certains trouveront cette position plutôt vulgaire, limite humiliante.
Tout est une question de perception. Certes, il s’agit de promener madame en lui tenant les jambes alors qu’elle prend appui au sol sur ses mains, mais nul n’est besoin de lui faire parcourir des kilomètres de route, entendons-nous !
Tandis que la femme se retrouve à quatre pattes, les avant-bras posés au sol de part et d’autre de sa tête, l’homme s’installe derrière, l’empoigne par les chevilles et soulève ainsi son bassin pour que ses jambes puissent enserrer la taille du mâle. C’est dans cette position qu’il fléchit légèrement les genoux pour s’engouffrer avec ardeur dans le vagin de sa compagne. Les cuisses de la femme, largement ouvertes, font de cette posture une offrande extraordinaire pour l’amant. Ses va-et-vient seront profonds et puissants, la femme sera prise sans la moindre possibilité d’atténuer les mouvements de pénétration, le vagin totalement à la merci de la verge qui, dans cet angle, s’enfonce sans résistance.
Cette sensation de pouvoir absolu est tellement grisante pour l’homme que, généralement, il en abuse considérablement sans toutefois malmener sa compagne, car l’objectif ultime de la Brouette est de procurer un orgasme fulgurant aux deux partenaires. On peut même dire que pour le mâle, après les premiers moments d’ivresse de sa puissance virile, la position devient rapidement une épreuve de rétention, car il doit à tout prix se concentrer pour ne pas jouir de manière précoce. Le maintien de l’équilibre peut le rappeler à l’ordre pendant un moment et la dame, pour peu qu’elle soit malicieuse, peut se mettre à avancer grâce à la traction de ses bras, obligeant ainsi monsieur à suivre tout en maintenant son pénis dans le sanctuaire sacré de sa concubine. Par ailleurs, cette façon cavalière de posséder la femme permet aux bourses de cogner contre la vulve et d’amplifier considérablement les pointes d’extase ressenties pendant le coït.
La brouette exige une certaine force physique de la part du mâle, une bonne endurance également. Il ne pourrait pas suffire à la tâche non plus si sa compagne est trop lourde, car c’est toute la partie inférieure du corps de l’amante qui est maintenue en suspension pendant l’acte. Aussi, on dit souvent (à la blague) qu’il faut des bras de bon paysan pour conduire la Brouette à destination !
